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25 juin 2021

Mikonos


Dès les premières baies à  l’approche de Mikonos, on voyait que ce n’est pas un endroit comme les autres. Il y avait pléthore de gros et d’énormes yachts, jets ski et hélicoptères.


Nous avons mouillé près des plages car c’est interdit dans le port de Mikonos. La baie était remplie de bateaux de toute tailles.
Nous avons probablement vu plus de bateaux en une journée à Mikonos que pendant tout notre séjour ! (Ou presque.. !).
Nous étions secoués par les passages de grosses annexes qui arrivaient plein gaz. Nous étions également près de l’héliport et il y avait quelques personnes se faire déposer à terre. Bref pas un mouillage tranquille !

Il faut démêler les zodiacs pour arriver à partir

Un pêcheur  parmi toute la jet-set


L’équipage de l’ autre bateau a décidé de louer des scoots pour aller explorer l’île. JM qui est déjà venu à préféré  se balader à pied dans le village de Mikonos.  Nous y avons même été à pied  mais nous sommes revenus en bus.










JM et moi avons décidé de quitter ce mouillage trop mouvementé pour notre goût, et d’aller dans une crique tranquille à 1 heure de nav. Le contraste était saisissant ! 
Les autres avaient prévu de dîner au resto pour voir Mikonos by night, et de nous rejoindre le lendemain matin.
La petite nav au coucher du soleil avec un petit vent et une mer calme fut très agréable, je faisais ma gym à l’avant du bateau avec le clapotis des vagues en bruit de fond .
C’était idyllique ... jusqu’au coup de téléphone de Patrick qui nous annonçait que Christine s’était pris un mur en tombant en scooter. Ils partaient pour l’hôpital. 
Notre soirée dans une petite crique tranquille s’est déroulée au rythme des nouvelles données par Patrick.
C’est le lendemain matin que l’on a appris qu’elle avait été évacuée par ferry sanitaire jusqu’à  Syros où il y a un hôpital mieux équipé et qu’elle avait été opérée pendant la nuit pour une hémorragie au foie !
Nous avons quand même nagé  et profite de la crique avant de lever l’ancre pour rejoindre Patrick qui était déjà en route pour Siros. 

Notre petite crique tranquille

En route nous avons admiré  (de loin) sur l’île de Delos, l’île sacrée d Apollon, le site archéologique classé par l’ Unesco. Nous devions le visiter tous ensemble ...




A Siros, Patrick s’est mis à quai dans le port des pêcheurs à côté d’un ship yard, pas top, mais proche de l’hôpital. Nous nous sommes mis à couple en arrivant. Nous avons pu rendre une bref visite à Christine qui n’était pas en forme.


23 juin 2021

Pythagorio, iles de Samos

 Nous sommes venus à Pythagorio, petit village tranquille, le berceau de Pythagore pour être proche de l’aéroport car il y a un nouveau changement d’équipage. 

Christine , la copine de Patrick revient avec nous quelques jours et Brigitte doit rentrer.

Je suis allée avec Brigitte à la recherche d’un test PCR car bien que vaccinée,  elle préfère assurer à cause d’une correspondance en Allemagne. Il y a un docteur à  Pythagorio mais il  ne fait pas de test. Il a fallu aller à la ville de Samos à  15 km. Les bus étant très rares, nous avons fait du stop. Nous avons eu de la chance à l’aller mais beaucoup moins au retour, on a poiroté 45 minutes. La ville de Samos ne présente aucun intérêt et ça nous a fait tout drôle de retrouver le bruit et la circulation d’une grande ville.

Le port de Pythagorio est mignon avec ses restaurants le long du port. Nous sommes restés au mouillage en face d’une plage avec transats.

Les températures sont enfin chaudes. On a remisé les polaires dans les placards ! Chique ! Et la mer se réchauffe !




Nous avons appareillé à 8h après avoir déposé Brigitte à terre qui avait son avion Samos - Athènes à 13h
Faute de vent, nous avons  parcouru 35 miles au moteur pour arriver à Agios Kirikos sur l’île d’Ikaria.
Il y a un petit port gratuit où nous avons passé la nuit. Nous avions des voisins bruyants.

La légende raconte que c’est ici qu’Icar c’est abîmé en mer après s’être brûlé les ailes






Le lendemain départ 7h pour 50 miles de navigation vers Mikonos. Super, il y avait du vent !
 Pendant 15 miles, nous avons longé l’île avec des vents katabatiques allant jusqu’à 32  noeuds. C’était sportif ! Albert, le pilote automatique faisait ce qu’il pouvait mais à un moment,  le  bateau a tellement penché que je me suis demandé s’il allait se coucher... Le pont  bâbord commençait à  être dans l’eau.  J’ai littéralement escaladé pour monter sur le pont tribord et mon experrience de dériveur reprenant le dessus, j’ai essayé de faire contre poids ! Ha ha, ça n’a pas fait grand chose.
Pendant ce temps là,  JM luttait avec les matelas qui lui tombaient dessus pour essayer de reprendre la barre ! Un peu d adrénaline, ça change de la navigation au moteur !
Une fois l’ile dépassée, on a eu un vent régulier  de 20 à 25 noeuds au pré, très sympa !

19 juin 2021

kos, Kalimnos, Leros et Patmos

 A Kos, nous avons mouillé au pied des remparts mais malheureusement à côté du débarquement des ferries. C’était un peu bruyant...

Les hommes sont partis de leur côté  chercher un ship chandler pendant que Brigitte et moi avons déambulé dans la ville qui ne présente pas un grand intérêt. 




Eglise ayant été endommagée par le tremblement de terre de 2017


 

Les deux jours suivant se sont déroulés au rythme d’un départ à 8h, une matinée de navigation au moteur essentiellement et après midi farniente et nage avec rien à visiter à terre. 
Le troisième stop à  Patmos fut plus intéressant. Nous avons mouillé dans une jolie baie et je suis montée avec Brigitte et Manu visiter la chora. Une bonne marche avec 400m de dénivelé et en plein cagnard qui a débouté les 2 capitaines.


Le village était très sympa et encore différent des précédents.  

La baie où nous avons mouillé 


Skala la baie où  arrivent les ferries






Le lendemain, départ à  6h car nous avions  beaucoup de route à faire pour aller à Samos.
Levé de soleil



Pour une fois que le vent était dans la bonne direction, il a rapidement faibli et nous avons de nouveau dû faifre une grande partie au moteur sur les 7heures de navigation. 

16 juin 2021

Symi et Nisyros

 



Nous avons appareillé à 8h après avoir accompagné Jean à terre..

Nous remontons vers le nord et nous allons donc souvent  avoir le Meltem de face.
La mer était très agitée avec une forte houle. Je m’étais patchée, je n’ai donc pas eu le mal de mer. C’est vraiment super ces patches de Scopoderm.
Nous longions les côtes Turques, en essayant d éviter de naviguer dans leurs eaux quand le moteur a commencé à  s’asphyxier régulièrement puis il repartait une fois la saleté dans le gazoil digérée. On pouvait imaginer le scénario catastrophe : en panne de moteur, ils ont dérivés jusqu’à la côte  turques où  ils ont été arrêté  ...
Ça n’est pas arrivé et JM a nettoyé le filtre et tout est rentré dans l’ordre.
Nous avons mouillé dans une petite baie très protégée. Nous sommes descendu à terre Brigitte et moi. JM nous a laissé le zodiac car il ne voulait pas aller marcher. Cette fois ci, j’ai réussi à démarrer le moteur. La dernière fois à  Rhodes, je n’avais pas réussi et j’avais du ramer avec du vent assez fort et l’angoisse de dériver dans le port au milieu des ferrys.
Il y a un monastère  mais pas grand chose d’autre mais nous nous sommes baladé 
Nous avons pris un bain en fin de journée.  Il fallait bien se laver! On a bien fait d’avoir le courage de se jeter à l’eau car, dans cette baie fermée, elle n’était pas si froide ...








Le lendemain, départ à  6h du mat car nous avions le vent de face et il était prévu qu’il forcisse dans l’après midi.
Nous avons pratiquement tout fait au moteur, 32 miles,  environ 7h30.
A Pali, sur l’île de Nisyros nous sommes aller à  quai. La nuit fut très bruyante à cause du vent qui soufflait fort. 




On a fini par se mettre d’accord pour y rester une journée. Nous avons loué une voiture (nous ne sommes plus que 5) pour 25 € la journée.
La principale attraction de cette île, c’est le volcan. Les touristes viennent de Kos pour la journée.  On a donc fait en sorte de voir le volcan avant leur arrivée. 
C’est exceptionnel de pouvoir descendre dans le fond du cratère d’un volcan encore en activité. 




Des cristaux de souffre ornent la sortie des fumerolles









Nous avons également visité quelques villages. 








Nous avons fini la journée par un bon bain sur une plage de sable noir.


Plus tard, je me suis offert une bonne douche chaude. Un vrai régal après 1 mois à se laver dans les courants d’air à l’arrière du bateau.  Il n’y a pas de douche dans le bateau de JM !
Il ne fait toujours pas très chaud ici, 20 à  23 degrés max.
C’est la première fois qu’il est possible de prendre une  douche chaude dans un port.
C’était 2 € bien dépenser.
Ici il n’y ni sanitaire, ni pompe à essence dans les ports. Pour faire du gazoil, il faut appeler quelqu’un qui vient avec son camion !
Le monastère de Madraki

Les poulpes qui sèchent