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29 janvier 2015

Bali, presqu'île de Bukit

Vol Lion Air pour aller de Manado à Bali avec escale à Macassar
Les paroles des prières pour toutes les religions ... Au cas où !

 

J'ai apprécié ces deux jours et demi à Bali. Même si ce n'était pas le Bali typique mais plutôt le Bali touristique. Toutefois, après un mois de Sulawesi,Île pas très développée où j'ai voyagé à la back packer, j'ai apprécié ce côté touristique : l'hôtel propre, la douche chaude (humm ... Quel délice) les serviettes et les draps qui sentent bon, les Magnum ( non pas de vin mais les glaces !! ), les jus de mangues et d'une manière générale une nourriture un peu plus raffinée. Et puis, ... les massages !

J'ai eu du mal à trouver un hôtel à moins de 500 000 ringits. Je suis passé de 200 en pension complète à 300 sans même le petit déj ! Mais le confort n'est pas le même, il faut le reconnaître.

Je suis dans la région de Tanjung Benoa, juste après Nusa Dua, pour ceux qui connaisse. C'est l'antipode des îles Togian. Il y a des hôtels de GRAND standing tout le long de la plage. (Le mien est dans une petite rue derrière ...). Il y a une promenade qui longe le bord de mer et tous ces petits bijoux sont dans un parc magnifique. L'après midi de mon arrivée, j'ai d'abord bullé au bord de mer après un bon déjeuner, puis j'ai été explorer à pied ce front de mer des richissimes. (Il n'y avait pas grand monde d'ailleurs). Je suis ébahie par la succession de grands hôtels. Pire que la Croisette.

Tout est prévu pour un dîner en amoureux
Le Club Med
La promenade du front de mer

Le lendemain, j'ai loué une moto pour découvrir le reste de la péninsule, le cotê moins clinquant.

Il y a plein de plage au pied des falaises dont l'accès exige de descendre un grand nombre de marches. Et bien sur de les remonter également !

Offrandes dans une grotte
Belle maison face à la mer en haut d'une falaise.

La pointe la plus au sud de Bali est sauvage. Les vagues de l'océan Indien viennent se briser au pied des falaises

A l'extrémité, il y a un temple

Juste à côté, Uluwatu, le temple du surf


Matelas face à la mer

Un Mango juive en contemplant la mer ... Je suis sous le toit rouge de la photo précédente. On resentait chaque vague qui venait frapper sur le rocher sur lequel le restaurant était construit. Il y avait quelques surfeurs à admirer dans les vagues.

Bingin beach que j'ai bien aimé, mais pas facile de trouver l'accès.

Il y avait finalement beaucoup plus de monde de ce côté de la presqu'île. Essentiellement des jeunes. Ça aurait été plus mon genre d'environnement, mais j'avais envie d'un peu de civilisation... Et de glace !!

J'ai finalement gardé la moto le dernier jour même si je voulais me la jouer cool pour mon dernier jour de vacances. Hé oui je reprends le boulot dans le parc animalier en Thaïlande dans deux jours !

J'ai été à Padawa beach. Une plage fréquentée par les locaux qui a été ouverte il y a 3 ans. Ils ont permis un accès à la plage en creusant la falaise.

Les offrandes balinaises, même sur la plage.

Avant, il n'y avait que les cultivateurs d'algues, bien tranquille. Ils ne le sont plus !

J'ai passé un après-midi cool en profitant de mes derniers bains de mer avant un moment. Elle est à combien chez nous ? 10 -12 degré? Brrrr ! Il va en falloir de la motivation !

Jusqu'à ce qu'un groupe de mecs seuls vienne s'installer à coté. Mais moches, bedonnant en "moule bite" et Russes de surcroît !! Il y avait toute la plage c'était bien ma chance qu'il vienne juste à côté de moi. Heureusement ils avaient du bien picoler la veille, ils ont dormi ! J'ai pu finir mon bouquin tranquille.

 

J'écris ceci de l'avion qui m'enmène loin de l'Indonésie après un séjour de 2 mois très varié. Difficile de conclure. Impossible de faire un résumé tellement j'ai visité de lieux différents. Ce qui m'a le plus marqué, c'est la gentillesse des indonésiens. Ils sont vraiment très accueillant, peut être parceque j'ai été dans des endroits peu touristiques oû ils ne sont pas encore polué par appât du frique qu'apporte le touriste.

Les points forts:

Les villages aux alentours de Bajawa

Nager avec les raies mantas et la croisière Jusqu'à Lombok

Le pays Toraja

Les îles Togian

L'ascension du volcan Lokon

J'ai aimé le contact avec la population, même si on ne parlait pas la même langue. Par contre, pas le meilleur voyage pour la rencontre avec d'autres voyageurs, probablement à cause de la basse saison. Mais je n'en ai pas souffert; je suis vraiment habituée à être seule. Si il y a quelqu'un avec moi, c'est bien mais sinon, c'est bien aussi !

La saison des pluies n'a pas été trop un problème. J'ai fait avec.

Par rapport à mes voyages précédents, j'ai appris à plus prendre mon temps et à m'accorder plus de moment de farniente (surtout au Togian) ! Je regrette de ne pas avoir fait plus de rando mais mon problème au coccyx due à ma chute sur le bateau en est grandement responsable ; la saison des pluies également.

Les îles que j'ai visitée ne sont pas les plus touristiques d'Indonésie (sauf Bali, bien sur ) et le voyage n'a pas toujours été facile. C'est ce qu'on a quand on sort des sentiers battus. Mais même à Bali, les transports ne sont pas faciles si on ne prend pas l'option du touriste classique qui loue une voiture avec chauffeur. L'option de louer une moto est certainement mon moyen de transport préféré. Mais à Tomahon on m'a regardé comme une martienne quand j'essayais de leur faire comprendre que je voulais louer une moto, et conduire moi même !

 

28 janvier 2015

Lokon volcano

J'ai choisi comme Guest House le "volcano resort" avec l'espoir de gravir ce volcan

Les bungalows sont situes au pied du volcan

Voilà cependant que ce petit Lokon fait des siennes dernièrement ... Une éruption en septembre dernier et puis quelques signes d'activité dernièrement. Un de ses voisins est rentré en éruption il y a 3 jours.

Je me rends donc à l'institut de surveillance des volcans, et j'entends ce que je ne voulais pas entendre. Ne pas y aller en ce moment car il y a des possibilités d'éruption. Principe de précaution des établissements officiels. On est en niveau 3. Le niveau 4 c'est l'évacuation de la population proche.

L'enregistrement du Lokon. C'est joli, mais ça ne me paraît pas très agité ça ...
Des photos impressionnantes de ses précédentes érruptions.

Le Lokon comme les autres volcans de la région sont sous surveillance 24h /24

Mais voilà, je logeais juste en dessous et il me narguait. L'ascension me tentait vraiment. Un couple d'allemands de la GH y était monté la veille. Le jeune de la GH me disait que je pouvais y aller ( certes, sa mère me disait que non ... ).

Donc le dernier jour, avant de me rendre à Manado pour mon avion du lendemain très tôt, je suis partie de bonne heure pour gravir le Lokon. J'aurai préféré de pas y aller seule, mais ... Je n'avais pas eu de proposition, même pas de guide. Il y a personne d'autre dans la GH et ils ont l'air de se foutre des touristes.

 

45 minutes sur la route avant d'atteindre une rivière asséchée que l'on suit pendant une heure pour arriver au cratère.

C'est parfois de la grimpette

Je m'attendais à être seule, la zone étant soit disant interdite. Il y avait en fait beaucoup de jeunes de la région, ou touristes indonésiens. J'ai fait une partie de la montée avec un groupe de jeunes sympa qui m'ont " adoptée". Cela m'a rassurée. Certains avaient même campés à quelques centaines de mètres sous le cratère.

L'arrivée au cratère.

En contournant le cratère, on aperçoit le lac de magma

J'ai beaucoup aimé cette expérience. Une première pour moi. C'était fascinant et avec sa dose d'adrénaline ... (Et oui, j'en ai encore besoin ! ). Certains diront que je n'ai pas été raisonnable. J'ai estimé que c'était un peu comme de passer sous un cocotier : il y a des risques que les noix de coco tombent. Certes, mais quand? ... pas forcément quand je suis en dessous. J'ai estimé et j'en suis ravie que ça en valait le risque.

Et puis je suis montée avec de quoi me protéger en cas de fumées importantes ou retombée de cendres :

Je suis prévoyante vous voyez !!!

Au sommet, j'ai rencontré deux touristes australiens avec un guide. Comme quoi, ce n'était pas si incensé. Mais lui, il est en communication avec le volcan, il a des voix qui le guident. Cela ne l'a pas empêché d'être là haut 5 fois lors d'éruption précédentes. J'ai laissé mes jeunes indonésiens pour me joindre à eux. Ce fut sympa de parler un peu.

La bonne surprise, c'est qu'à l'arrivée, ils avaient une voiture qui les attendaient et ils m'ont raccompagnés jusqu'à ma GH ce qui m'a économisé une bonne demi heure de marche. Super ! Surtout que 10 minutes plus tard il pleuvait !

Après une heure de repos, j'ai pris le bus pour Manado.

J'ai passé la nuit dans un hôtel merdique (le Rex). Il manquait tellement de latte au sommier que le matelas s'effondrait dans les trous. La couverture sentait le vomi ; ça change, mais pas en bien de l'odeur de moisie de ces derniers jours. Ils ne fournissaient ni serviette ni papier toilette. L'hôtel d'à côté, le Regina, où je voulais aller en initialement, c'est montré tellement peu aimable, cher et refusant de négocier, que j'en suis partie au Rex.

Le lendemain, réveil à 4h30 pour prendre l'avion.

 

27 janvier 2015

Tomohon, son marché et ses volcans

Tomohon est connu pour son marché. J'y suis donc allé samedi matin. Un trajet en microlette et le marché est à côté du terminal

On y vend de tout, notamment

Des poissons séchés.
Du python.
Des chauves souris
Des rats

 

Attention âmes sensibles, ça empire considérablement !

Des chats

 

Et des chiens

C'était dur à voir mais d'un autre côté je sais qu'on mange du chien dans certains pays d'Asie.

Ce qui fut beaucoup plus dure et finalement insupportable ce fut de les voir vivants, entassés dans leur minuscule cage, attendant la mort

Et leur mise à mort à grands coups de gourdin juste avant d'être passé au chalumeau. J'espère qu'au moins il était vraiment mort. son corps se crispait sous l'effet de la chaleur ... Je veux croire que ce n'était que par réflexe. Toujours utile que j'avais atteind mon niveau de saturation de l'horreur et je suis partie.

Il n'y a que dans la région de Manado qu'ils mangent du chien. Ils vont les chercher jusqu'en dans le sud à Makassar où je suppose ils les prennent dans la rue sans se soucier de savoir si ils sont les amis de quelqu'un. Ils étaient plutôt en bon état.

Il fallait que je me change les idées. (Cela à pris longtemps). Direction la Nature!

J'ai pris une microlette

Qui était bondée , que des femmes qui revenaient du marché. Je suis descendu au pied du volcan Mahawu qui est éteint. Son ascension aurait dû me prendre une heure mais un gars sympa m'a monté en moto une bonne partie. Ceci m'a surtout permis d'arriver avant trop de nuages !

Le cratère dont j'ai pu faire le tour
Le volcan Lokon et au pied, le quartier où je dors.
Le système de surveillance du volcan, dans une glacière et envahit par les fourmis

J'ai eu une bonne partie de rigolade avec des jeunes de Manado. Ils riaient beaucoup. Je ne sais jamais si ils se moquent de moi ou de leur copain qui essaie de parler quelques mots d'anglais. Je préfère opter pour le deuxième choix ! La séance photo habituelle où ils veulent tous se faire prendre en photo avec moi. C'est très fréquent en Indonésie.

La région est très belles et très fertile

Lac de Tandano

J'ai marché jusqu'au prochain village. Un joli village très fleuri. Il y avait beaucoup d'animation dans le café central. J'ai passé la tête pur voir en quoi consistait l'animation. Les femmes m'ont fait signe de venir et m'ont offert du vin de palme

C'était les femmes d'un côté et les hommes de l'autre. Et les gamins au milieu

Je suis rentrée en Ojeck (moto taxi).

La veille, j'avais été voir ce beau lac de souffre

En arrière plan, le Lokon

Tomohon est à 800 m d'altitude ce qui fait que les soirées et les nuits sont fraîches. Peut être dans les 20 dégrés. Les gens de Manado viennent y passer le week end pour y prendre le frais (une heure de route). Perso, je n'ai pas apprécié. J'ai dormi avec ma polaire et j'ai trouvé la douche froide, très froide ...

Je n'ai pas la Wi Fi à la Guest House. Je dois donc aller au cyber café

Le bruit est terrible. Heureusement que j'ai mon iPod. Je m'étais assise par terre sur la terrasse des voisins, ils m'ont gentiment sorti un gros fauteuil en bois massif de leur salon !! La gentillesse indonésienne !