Bali et ses rizières

 

La dernière fois que j’étais à Bali,  j’avais visité tellement de temples que j’en avais fait une indigestion. Cette fois ci, j’avais envie de rizières ! Et après la tempête de bleu à Raja Ampat, j’ai pris du vert plein les 😃 

Toutes ces rizières en terrace utilisent un système d’irrigation traditionnelle appelé "subak" qui fut transmis de génération en génération depuis le IX siècle . Les temples sont au centre de ce système coopératif de gestion de l’eau. La gestion de l’eau est sous l’autorité des prêtres, au sein des temples de l’eau. Cela contribue à l’harmonie entre les humains et leur environnement à travers des rituels qui rappellent aux hommes leur dépendance aux forces de la nature. A Bali, le riz est considéré comme une offrande des dieux, tout rituel de plantation, d’irrigation, et de récolte est donc considéré comme sacré .

J’ai d abord été aux rizières en terrace de Tegallalang à 10 km d’Ubud.

Ces sites, j’en ai fait plusieurs, sont très touristiques ! Il y a des balançoires géantes, des zip line (tyrolienne) on peut même vous prêter des robes pour poser pour des photos. Et encore je n’ai pas été au site que me recommandait Nathalie qui était encore plus Disneyland avec des piscines et des toboggans partout dans les rizières... pas très authentique tout ça. La nature est tellement belle comme elle est ... 😠 

J’ai été faire un tour au village des graveurs de bois, enfin, jusque là où la route est effondrée 

Sur le chemin du retour où  j’avais pris une petite route parallèle qui passait plus par la campagne et était plus tranquille,  je suis tombée sur une célébration 

Un autre jour, j’ai pris mon courage pour aller jusqu’à Jatiluwih pour voir d’autre rizières en terrace. C’est au centre de Bali. On m’annonçait 1h06, j’en ai mis deux ! Mais j ai pris ces 2h de route comme étant également une découverte agréable. Heureusement que j’étais guidée par le GPS de mon téléphone car ce n’est pas une route directe. On passe son temps à faire des droite / gauche ou inversement et on passe de petites routes de campagne bien sympa à des routes plus fréquentées.

Merci Mr Google GPS qui m’à emmenée devant ce panneau:

J’ai traduit (le soir) que ça voulait dire sauf fermier ! Mais on m’a laissé passer et je suis donc entrée dans les rizières par l’entrée des artistes ou plutôt des fermiers !

Après quelques centaines de mètres de piste je suis tombée sur un Warang (resto) avec une femme fort sympathique, et bonne commerciale.. j’ai pris un mango shake et je suis partie me balader à pied dans les rizières. Normalement il y a un droit d’entrée, mais faut il encore être à l’entrée ... Il y a plusieurs itinéraires de  balisés allant de 45 minutes à 4 heures de marche. J’ai même croisé des gens en vélo électrique.

Cette  balade dans les rizières fut très agréable. Il y a très peu de monde. Un calme olympien avec seulement un bruit d’eau qui coule en permanence  et des paysages magnifiques qui amènent une zenitude totale. Comme on est à 700m d’altitude il fait un petit peu plus frais.

C’est beaucoup plus authentique que les rizières précédentes.  

                                           Le staff local !

 

                          Étang de pisciculture

Au retour, ma nana sympa et commerciale, en m’entendant tousser m’a convaincue de prendre son infusion au riz rouge, gingembre et citronnelle et bien que je n’ai pas faim de goûter ses crêpes au riz rouge. D’un autre côté ce n’est pas quelque  chose que l’on mange tous les jours 😉 

Elle m’a expliqué que tout ceci était du riz rouge qui coûte plus du double du riz blanc.  Il est planté en janvier et récolte en juin et juillet. En septembre, ils plantent du riz blanc qui supporte mieux les pluies, et sera récolte en fin d année. 

Sur la route du retour j’ai croisé différents stade de la culture du riz.

Je voulais aussi vous parler de ces monstres en préparation que j’ai vu partout, les ogoh-ogoh

Pour une fête qui a lieu le 20 er le 21 pour le nouvel an . Ce qui me sidère mais me réjouis c’est la fête du Nyepi (silence).  Après  2 jours de célébrations qui s’apparante à un  carnaval où  ces monstres sont finalement  brûlés  Bali est une île morte plongée dans le silence de 6h du matin jusqu’au lendemain 6h. Pas d’électricité, pas de bruit, pas d’internet. L’aéroport est ferme. Les touristes sont bloqués dans leurs hôtels.

Je trouve ça superbe qu’ils aient réussi à imposer leurs coutumes à tous les touristes

J’ai beaucoup aimé cette semaine à Ubud où  j’ai un peu lever le pied au calme dans les  beaux jardins de cette guest house

Je termine ce blog de l’aéroport où  j’ai un vol Air Asia pour Jakarta puis après une longue attente ( pied de pilote pris par sécurité car ce n’est pas un connecting flight) mon vol retour via Istanbul sur Turkish Airlines.