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18 avril 2024

Rangiroa : l’île aux récifs et le lagon bleu

 Le lagon de Rangiroa est le plus grand de Polynésie et le 2ème plus grand au monde. On pourrait y faire entrer toute la presqu'île de Tahiti,  plus la moitié  de Moréa  !

Christophe m’avait prévenu qu’il n’avait pas l’intension de naviguer dedans. Seulement voilà,  on m’avait recommandé  ( merci Éric F) de ne pas rater le lagon bleu. J’ai donc offert à Christophe une journée de repos de navigation en temps que captain en partant en excursion à l’île aux récifs et au lagon bleu en hors bord. 
Ce fut une excellente journée  ( surtout que la bière était à volonté !!! 😉).
La première halte se fait à l’île aux récifs. 








A cet endroit, la barrière de corail a été soulevée suite aux mouvements  des plaques tectoniques et a été fossilisée par les années. Cela donne des paysages très particuliers avec des très belles couleurs.











Après une petite pose tressage, boissons et noix de coco, nous repartons pour 45 minutes de bateau jusqu’au lagon bleu.

Les habitants de l’île 



Deuxième étapes, le lagon bleu
C’est en fait un lagon dans le lagon, d’une couleur magnifique. 
Sur cette photo aérienne "empruntée" au guide, le niveau de l’eau est beaucoup plus bas qu’actuellement.








Ce lagon sert de nursery aux requins pointes noires. 



Apres une session de snorkeling, c est sur le petit îlot qui borde le lagon bleu que nous avons partagé un bon repas avec une mention toute particulière pour l’excellent pain coco !

Au retour nous avons fait un tour dans la passe de Tiputa à la rencontre des dauphins. Certes on les a aperçu, mais nous n’avons pas eu la joie de les voir sauter.
On a fini la journée par un snorkeling en bordure du petit îlot qui se trouve au fond de la passe. Nous y avions déjà été la veille avec notre annexe en fin de mâtinée avec une meilleure lumière.
Et pour finir la journée en apothéose rien de tel que de chanter en grattant guitares et ukuleles.
L’équipe était fort sympathique . Je recommande Orava excursion.


17 avril 2024

Rangiroa



Nous avons quitté Apataki à 15h pour une navigation de nuit de 82 miles. Nous nous engageons dans la passe vfers 7h30 du matin. Il y a  beaucoup de vagues et je sens que le captain  est stressé.  Pour en rajouter une couche, voilà que l’alarme température du moteur se déclenche.  On ne peux pas faire demi tour, nous devons continuer et se  battre contre les 3 noeuds de courant que l’on a dans le nez et le vagues de 3 m que l’on a dans le cul. Le captain serre les fesses et reste concentré.  Je descends dans le bateau et je m’aperçois qu’il y a plein de fumée qui sort du moteur.  J’ouvre ce que je peux pour aérer le moteur qui est en surchauffe. 

On n’a pas d’autre choix que de continuer en allant au plus vite mais sans trop pousser le moteur. On ne trouve pas de bouées de libre mais on trouve un coin de sable entre les patates pour mettre l’ancre.
On s aperçoit après coup que la fumée venait en fait le liquide de refroidissement qui s échappait sous pression en vapeur d’eau.
Impossible de faire quoi que se soit car le moteur est  brûlant.  J’admire le calme de Christophe en attendant le verdict des dégâts.
Le lendemain un mécano est venu et a changé la turbine de la pompe à eau ( heureusement Christophe en avait une de rechange). 
Elle était complètement explosée. Le chantier où Christophe avait laissé son bateau était supposée l’avoir changée lors de la révision....

La turbine explosée 

Ils ont ensuite découvert qu’une durite qui avait pris un coup de chaud fuyait. On n’en avait pas de rechange mais on a pu la raccourcir. 
Le mécano est parti nous laissant trouver l’origine d’une autre fuite. Il a fallu vider et démonter des étagères ainsi que le plancher pour accéder au  tuyau d échappement qui s était déconnecté du waterlock.  Il a suffit de le remboiter et de resserer les collier mais quel boulot pour y accéder !!!

Les jours suivant le mauvais temps est arrivé et la passe était tellement agitée qu’on aurait jamais pu rentrer. Le vent soufflant du sud-est nous n’étions pas abriter et on a été bien secoué.




J’ai quand même été plonger malgré le mauvais temps. C’était sportif ! Sur une échelle de 1 à 10 des conditions de plongée, on était à  8 , sachant qu’à 10 on ne plonge pas.
Je voulais vraiment venir à Rangiroa pour voir des dauphins en plongée. Il y a une famille de 30 dauphins qui habitent dans la passe de Tiputa.
 Christophe ne connaissait pas cet atoll et avait aucune envie de le découvrir mais il a exaucé mes vœux et m’a permis de réaliser ce rêve 😃.  
Quel bonheur,  quelle joie de voir ces grands dauphins (Tursiops truncatus)  s’approcher puis venir chercher des câlins de son copain notre instructeur de plongée. C’était magique et émouvant.


J’ai fait une plongée au couché du soleil. L’ambiance est totalement différente, la mer étant d’ un  bleu profond. Nous avons la chance d avoir la visite d un autre dauphin plus grand. Ces grands dauphins peuvent mesurer plus de 3 m.

Nous sommes mouillés juste en face du très bel hôtel de Rangiroa. Un jour, après mes plongées, nous y avons été pour déjeuner. Comme il pleuvait, nous avons débarqué en maillot de bain, avons traversé le restaurant dignement pour aller se sécher et se changer dans les toilettes. Ça m’a beaucoup amusé  ...

Le village près de notre mouillage est petit mais sympathique. Il y a 1 magasin et une boulangerie avec des horaires bizarre. Le matin elle ouvre à 5h30 et ferme à 8h ou avant si tout est vendu ! On nous a dit qu’elle ouvrait à 17h mais quand on est arrivé à 16h50 tout était déjà vendu !


Il y a la pension chez Josèphine et qui est sympa car situé au niveau  de la passe et on peut parfois voir les dauphins sauter. 




Ce sympathique pêcheur nous a donné une de ses carangues qui fut délicieuse.



Le quai Ohutu

Nous avions besoin de faire le plein d eau potable et de faire des courses. Le grand  village est proche de l’autre passe à 10 km. Nous avons donc loué une voiture pour une demi journée et la propriétaire, très sympa , nous a laver notre linge pendant ce temps là. Pour l’eau, nous avons dû aller à la Mairie acheter une carte avec un crédit minimal de 1 000 CFP, et ensuite aller au robinet avec compteur.

Requins dormeurs pris à partir du quai



Entrée de la passe d’Avatoru


J’ai fait une dernière plongée avant de partir, par  beau temps cette fois ci. On est descendus jusqu’à 40 m !! cela est duq au fait que l’on plonge au nitrox. Nous n’avons pas vu de dauphins mais beaucoup de requins gris et des grandes raies léopards ainsi que des bancs de barracudas. C’était une superbe plongée courant rentrant. Je n’ai pas eu la chance de voir de requins marteaux qui habitent pourtant cette passe de Tiputa. Il faudra que je revienne ...

09 avril 2024

Apataki


Petite  nav de 23 miles. Départ 7h30 pour mouiller à 13 h dans un petit lagon turquoise à côté du quai pour les bateaux de commerce.

De bonnes surprises pendant la traversée. Tout d abord, un poisson à enfin mordu à notre ligne de traîne.  Youpi ! Une magnifique dorade coryphène ou Mahi Mahi.


Malheureusement, elle a cassé la ligne et est parti avec notre leurre. 😥 😿 😭 😥 

Heureusement, peu après, pour nous consoler, une trentaine de dauphins sont venus nager à l’avant du bateau. Un beau spectacle qui me réjouis toujours.
Je ne savais plus où donner de la tête  ou plutôt de l objectif !


En arrivant, nous sommes d’abord allés à quai où  un pêcheur nous a indiqué qu’un bateau de commerce arrivait le lendemain , (en fait c’était 3 jours plus tard) mais il est monté à bord pour nous indiqué une bouée de mouillage qui était sous l’eau dans le tout petit lagon juste à côté. Il a même plongé à l’eau pour passer le bout dans la bouée. Il avait bien mérité sa bière  ! Mais après, il ne voulait plus partir 😉. 
Le mouillage était très beau mais malheureusement on entendait en permanence le bruit du générateur de la ville qui était à côté du quai. C’était vraiment dommage, pour les habitants aussi d’ailleurs. 
Le récif corallien qui borde la passe était à 5 m du bateau ce qui fait le snorkelling le plus proche que l’on ai jamais eu !!




Ferme perlière 

Nous avons été à la découverte du village que l’on a trouvé tres arboré et très fleuri pour un atoll puamotu essentiellement constitué de corail. Le dimanche, c’est pétanque ou bingo ! Il y a une toute petite piste d’aviation mais qui peut recevoir que des avions 6 places. Il y en a un par semaine !
Il y a quelques rares voitures, par contre ils circulent tous avec des vélos ou tricycles électriques alors que le village fait moins d’un km de long. Pas étonnant qu’ils soient tous en surpoids.




Bâtiment de sécurité en cas d’alerte météo qui héberge la mairie, le dispensaire et la police

On a pu visiter une grande ferme perlière. On a demandé au magasin car ce sont les mêmes propriétaires et ils sont venus nous chercher pour nous faire visiter leur ferme. C’était très intéressant de voir toutes les étapes des petites nacres,  au plus grandes qu’il faut nettoyer, puis au greffage. Les nacres ne doivent pas rester plus d une heure hors de l’eau, ils doivent donc travailler vite et remettent les nacres dans l’eau entre chaque étape.  A la fin de la journée les nacres sont rapportées au large où elle sont suspendues à des bouées dans le lagon. 

La ferme perlière que nous avons visité 

Petites nacres qui sont enfilées sur du nylon

Puis enroulées autour d’une corde

Et remis en mer pour grandir



 Nett0yage des  nacres 




Il les ouvre et y insert une cale



Salle des greffes


Il s’agit en fait d’une sur-greffe: elle enlève une première perle et insert un nucléus pour fabriquer une nouvelle perle. Lors de la première greffe on rajoute un morceau du manteau d’une autre nacre en plus du nucléus 




Les nacres greffées sont placées dans ces filets et rémisent en mer.

Un premier contrôle est effectué au bout de 4 mois pour vérifier que la nacre n’a pas rejeté le nucléus puis on attend un an pour avoir une perle.
La perliculture génére énormément de déchets plastiques qui ont entraînés la pollution de nombreux lagons. Une loi les oblige maintenant à ne pas laisser tous ces déchets dans les lagons !









On a rencontré une femme métisse puamotu / américaine qui tient une pension de l’autre côté du petit lagon et nous a convié à venir visiter. Nous avons également pu lui acheter des œufs car elle a un poulailler. Elle a fait un boulot énorme pour construire et décorer sa petite pension. C’était très sympa de l’écouter raconter sa vie.