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25 décembre 2019

La Ciudad Perdida ou la cité perdue

Les indiens avaient construit cette ville au V siècle au coeur de la Sierra  Nevada mais avaient été massacrés et avaient du fuir lors de l'arrivée des espagnols.
 La Sierra Nevada est le plus haut massif montagneux côtier avec des sommets à  5 700 m.
Cette cité est restée engloutie dans la jungle pendant 4 siècles avant d être découverte par des pilleurs de tombes en 1970. Ce n'est que quelques années plus tard que des archéologues et l'armée ont sécurisé le site.
Pour la découvrir, il faut faire ce trek de 4 jours (ou plus) dans la jungle accompagné d'un guide. Il y a 50 km aller retour et la cité est à 1 200 m d'altitude. Sur le papier cela ne paraît pas extraordinaire mais il faut rajouter des montées et des descentes de malade, un terrain très accidenté et boueux, la chaleur, l humidité  et les insectes voraces !
J'avais réservé avec la seule agence locale et on avait un guide tout petit et mignon de la tribu des Wiwas ( c'est egalement le nom de l'agence).




Nous n'étions que 5 dans notre groupe ce qui est exceptionnel en cette saison touristique mais le fait de partir pendant noël  à fait qu'il y avait beaucoup moins de monde dans toutes les agences. J'ai vu la différence en redescendant. Malheureusement mon groupe n'était pas sympa. Heureusement qu'il y avait un traducteur car je ne comprenais pas l'Espagnol très haché de notre guide.
Deux heures de 4x4  dont une de piste pour arriver au départ du trek






Le premier jour on ne marche que 3 heures mais c'est que de la montée raide et c'est en plein cagnard. Il fait 32 degrés à l'ombre, ressentis 34 , humidité proche de 90 %, je vous laisse donc imaginer les conditions. Je crois que je n'avais jamais autant transpiré pendant tous le trek même si les jours 2 et 3 on est à l'ombre de la forêt  et que,  plus on monte, plus il fait frais (ou disons moins chaud).
Nous ne portons que nos propres affaires. Les mules portent toute la nourriture.


Le premier camps était tout neuf et tout propre et nous n'étions que 2 petits groupes. Sympa

Lever de soleil.  On part à 6 heure tous les matins.
Le deuxième jour on marche prés de 8h avec une pose bien agréable pour se baigner au pied d'une cascade. Après 4h dans les pattes, le guide nous annonce 1h 30 de montée ! C'était très raide et caillouteux. Je n'en pouvais plus. Arrivé en haut, la récompense: une pose avec des fruits. Mais quand il nous annonce qu'il reste encore 1h 30 de marche jusqu'au camp,  il faut garder le moral et vraiment puiser dans ses resources. A l'arrivée, j'étais lessivée !
Dur dur !!

Pour ceux qui n'en peuvent plus il y a l option "taxi"

Je découvre en arrivant qu'il n'y a que des hamacs pour dormir. Oups ! Je crains de me bloquer le dos. Je fais ma vieille (je l'étais comparé aux autres!) coincèe du dos et demande si il n'y a pas un lit. Le seul lit était celui du responsable du camp et il me l'a gentiment cédé .










Difficile de poser à côté d'une bimbo colombienne 






A une cabana où  on a fait la pause il y a avait beaucoup de militaires.. Ils sont la pour nous protéger  

Cette vieille femme fait un de leur sac typique au crochet
Le dernier camp avant la cité

En mode dortoire. Promiscuité maximale !

Le troisième jour, on part avant 6 h en espérant arriver les premiers. Il y a 45 minutes de marche et comme il y a un camp plus près de la cité, il y a déjà du monde lors de la traversée de la dernière rivière . C est la seule où  il n'y a pas encore de pont.



On monte ensuite les 1300 marches qui mène à la cité.


Mais après il y a encore des marches





Elles doivent avoir un cou super musclé pour porter leur bébé ainsi

La fille du Mamo (le chef spirituel) nous remet un bracelet










Avant d'entrer sur le site, on fait une cérémonie de purification avec des feuilles de coca et en tournant autour d'un cercle de pierre.
Un mois par an le site est fermé pour le rendre aux indiens qui y pratiquent des célébrations et rituels.
Le site s'étend sur 30 hectares mais les indiens n'ont pas souhaiter que tout soit mis à jour. C'est un site sacré pour eux et il y reigne une certaine spiritualité.

Un échantillon de l'Espagnol de Juan

On nous parle d'une grande diversité de vie sauvage et je veux bien le croire mais les animaux doivent fuir les touristes et se retirer dans les immensités  totalement vierge de vie humaine plus loin.  Nous n'avons rien vue à part des écureuils et un caméléon.
J'ai beaucoup aimé en savoir plus sur ces tribues qui vivent encore à l écart de notre monde moderne.
J'espère pouvoir rester dans un village Kogi afin d'en apprendre plus mais pour le moment ce n'est pas confirmé.












Au dernier camp, il y avait beaucoup de monde et les draps sentaient vraiment mauvais !

Heureusement, il y avait la rivière pour se baigner (même si ils nous ont fait payer l'accès )


Il a plu la dernière nuit ce qui fait que le terrain était encore plus boueux


Je suis contente d'avoir pu aller jusqu'au bout sans trop de dommage. Dans d'autres groupes plusieurs personnes sont redescendues en moto pour éviter les 2 dernières heures de marche en plein  soleil
Certains ont eu la tourista pendant le trek, d'autres des ampoules qui se sont infectées et probablement beaucoup d'autres miseres . Perso mon ventre me posait problème la veille du départ, je n'avais rien mangé ; pendant le trek, no problème et la nuit de mon retour, j'ai commencé à me vider ! C'est suffisamment dur s'en rajouter des handicaps supplémentaires.
Je me félicite d'avoir apporté mes bâtons de marche ce que je n'avais pas fait jusqu'à présent. Ils m'ont beaucoup aidé surtout avec ma douleur au genou le dernier jour.
J ai beaucoup pensé  avec reconnaissance à mon chirurgien car aucun problème de hanche !!

2 commentaires:

  1. Félicitations pour avoir été au bout de ce trip Isa ����pas évident toutes ces marches, la chaleur et tes douleurs j imagine ��
    Super pour les hanches ��
    Enfin je pense que ce dépaysement et découverte t auront fait oublier ces désagréments bonne continuation et bonne fin d année ��
    A l année prochaine bisous ����
    Anne Henah

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  2. fantastique et quel courage comme d hab SUPER ISA et faire ça à ton age respect. Ah les désagréments intestinaux ça épuise en plus, les hanches sont bioioniques lol un vrai bonheur que de voir toutes ces sublimes photos et le temps de la lecture on est dedans avec toi bisous

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