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06 avril 2024

Toau


Nous avons quitté Fakarava à 6h du matin pour être synchro avec la marée surtout pour rentrer dans la passe de Toao que Christophe ne connaissait pas et qui est réputée difficile. Impossible de trouver les horaires pour cette île qui est très peu fréquentée,  et seulement par les voileux. Christophe a donc fait des extrapolations.

Les grains sont partout ! 



Nous sommes arrivés un peu tard et on avait 2 nœuds de courant sortant; le moteur allant à 5 nœuds, on est passés ans problème 😃 !  Il n’y avait pas de mascaret.
Il y a , comme d habitude plein de patates dans le lagon et Christophe comptait sur sa vigie à l’avant (moi) pour lui signaler. Ce n’était pas chose facile car sous la pluie, il est beaucoup plus difficile de les repérer. 
Nous sommes arrivés sans encombre en face du motu  où nous avions repéré des boues d amarrage. Il n’y avait personnes et on a même pu choisir celle qu’on préférait. C’est la première fois qu l’on est seul au mouillage. J’aime !
On y a passé deux nuits. Il y a quelques maisons à l’abandon. Le coprah ne semble plus exploité. On a eu pas mal de pluie ce qui nous a même obligé un soir à dîner à l’intérieur. 
On a profité de la matinée ensoleillée pour aller se balader. On a franchi 2 Hoas (mini connexion avec l’océan) pour rejoindre d’autres petits motus faisant ainsi une longue balade.





Nous avons ensuite fait route vers l’anse Amyot au nord de l’île de Toao. C’est une particularité géographique dans ce sens que c’est un peu comme une fausse passe qui ne pénétre pas dans le lagon.


Le captain à la barre c’est à dire au pilote !


Pour sortir de la passe, on avait le vent de bout, 2 nœuds de courant rentrant et on décrivait vers la côte. Heureusement le captain veillait et à pu corriger en mettant les gaz. La mer était bien agitée, au moins 2 m de creux et on a 25 nœuds de vent arrière. On avait un ris dans la grande voile et on adaptait dans le génois.
En de rentrant dans l’ anse,  c’est un peu comme de rentrer dans une passe mais avec moins de courant l’alarme du  moteur c est mis à hurler ! STRESS ! On avait le vent de bout donc pas trop de choix que de continuer. La température était très élevée ! Et puis juste avant d’arriver aux bouées l’alarme s’arrête et la température redescent ... OUF ! On soupsonne un rémora de s être collé sur la prise d eau de refroidissement. 

Il y a 9 bouées d’amarrage. Nous en avons prise une bien située afin que je puisse me baigner nue le matin et proche du snorkeling. Il y a de 5 à 6 bateaux. Le premier matin, je plongé comme à mon habitude, puis je mets mon masque pour repérer notre nouvel environnement.  Il y avait 5 requins gris à 3 ou 4 m en dessous de moi pour me souhaiter la bienvenue. Je suis partie nager silencieusement ( la brasse) et ils ont regagné les profondeurs me laissant faire ma natation habituelle. 
Malheureusement il faisait un temps de cochon et il n’y avait pas les couleurs lagons que Christophe m’avait annoncé ! 
On a eu de gros orages. Après un grand calme, le vent a tourné venant de l’ouest c’est à dire du seul côté pour lequel nous ne somme pas protégé ! Christophe était stressé, craignant de revivre un gros coup d’ouest comme il avait eu à Fakarava il y a 2 ans où il y avait 3 m de creux des vents à 50 nœuds et il avait passé 3 heures au moteur pour soulager le mouillage. Deux 🚹 bateaux à côté de lui s’était mis au sec !
Pour nous cette fois, ce ne fut pas aussi dramatique. On a juste été un peu secoué comme si on était en mer. Normalement c’est un mouillage super calme...
Après 2 jours de pluie, nous avons enfin une belle journée, mais une seule ! Le lendemain la pluie est de retour. Tous nos contenants sont plein d eau de pluie. Moi qui pensait qu’il faudrait faire des économies d’eau aux Tuamotu ...

Gaston a même des ruches

Cocoteraie 

Banc de perroquets sur le platier

Stèle pour Laurent Bourgnon qui s’est noyé en plongée à Toau




Un beau perroquet pêché et offert par de jeunes Dannois

Découpe des filets

Les requins nous rendent souvent visite



Les cochons de Gaston et Valentine

Cette île est réputée pour l acceuil de Gaston et Valentine qui aiment les voileux et les reçoivent en faisant a manger. Malheureusement ils ne sont pas là et ce sera de plus en plus souvent le cas car ils ont fait construire à Fakarava. Leur habitation  et leur cocoteraie sont un peu laissé à l’abandon.
Il y a toujours Gaby qui garde une pension avec 3 bungalows où  il n’y a personne. Le soir nous apportons des bières pour boire avec lui et lui tenir un peu compagnie.


Un des 3 bungalows de la pension

Les magnifiques couleurs des paysages et les superbes snorkelings seront toujours là pour en faire un spot privilégié pour nous les voileux chanceux !

Voici un montage de mes heures passées en snorkeling. Je pense que les fans de chasse sous marine vont baver devant ces gros mérous peu craintifs. En fait ils sont probablement porteur de la gratte ou Ciguatera une maladie que les poissons attrapent en mangeant des algues qui poussent sur les coraux morts. Elle ne fait rien aux poissons mais peut nous rendre tres malade. Les locaux savent à peu près quels poissons peuvent l’avoir et ne les chassent pas. C’est comme ça qu’on peut voir d’énormes Napoléon ou de gros mérous. 




En quelques minutes les couleurs sont passées de l’orange au rose !


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