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15 mars 2025

Tahanea

 Cap sur Tahanea

Nous larguons la bouée à 14h30 et franchissons la passe sud de Fakarava dans un bon mascaret avant de mettre le cap sur Tahanea. La navigation se fait au pré serré, et il nous faudra deux virements de bord en pleine nuit pour contourner Faaite et atteindre la passe ouest de Tahanea.


Au matin, nous passons la passe avec un fort courant rentrant, ce qui nous propulse à 6 nœuds avec seulement le génois ! Nous mouillons à 9h à l’abri du motu, dans un champ de patates. Comme toujours aux Tuamotu, nous utilisons des bouées pour soulever la chaîne, ce qui empêche qu’elle se coince dans le corail et protège aussi bien le mouillage que l’environnement.


Repos bien mérité et première exploration

Après cette traversée fatigante, nous dormons un peu avant d’aller explorer le motu en fin de journée. La passe est très agitée, avec un fort mascaret, ce qui nous rappelle l’importance de bien choisir ses horaires pour les franchir !



Avant la tombée de la nuit, je fais un snorkeling près du bateau. Les coraux sont en bon état, et je suis étonnée par l’absence de crainte des poissons. Si j’avais un fusil sous-marin, je pourrais facilement ramener le dîner ! Mais Christophe me rappelle que la Ciguatera est un problème ici… On ne sait jamais quels poissons sont comestibles, car cela dépend de chaque zone.


Le lendemain, nous allons faire un snorkeling dans la passe en courant rentrant. Les coraux sont magnifiques et la visibiltée est excellente. Il n'y a pas enormément de poissons  et surtout des pérroquets bleus turquoises ou orange. J'ai traversé la passe , Christophe étant dans le zodiac comme escorte mais je n'ai pas vu de gros poissons ou requins.







Exploration du sud-est de Tahanea

Nous naviguons vers le sud-est de l’atoll, toujours en slalomant entre les patates de corail. Christophe a tracé la route à l’avance, mais nous devons rester vigilants pour repérer les obstacles. Avec le vent de face, impossible d’avancer à la voile, donc tout se fait au moteur.


Tahanea est inhabitée à l’année, seulement quelques cabanes servent aux habitants de passage qui viennent faire du copra. Nous espérions être seuls au monde, mais mauvaise surprise : sept voiliers sont déjà là ! La semaine précédente, une amie nous avait dit qu’elle était seule ici… Pas de chance cette fois-ci !

Malgré cela, le cadre est paradisiaque :C'est un mouillage calme avec un snorkeling agréable le long de la plage et des balades sur le motu et les bancs de sable.





Monsieur ne veut pas mouiller son maillot !!

À la recherche des crabes de cocotier…

L’endroit semble parfait pour en observer. Nous passons des heures à chercher dans une cocoteraie abandonnée, sans succès. Mais je motive Christophe pour retenter notre chance de nuit, frontales sur la tête !


Avant de partir, nous buvons une bière sur la plage en admirant un magnifique coucher de soleil. Finalement, seuls les Bernard-l’hermite nous tiennent compagnie… mais l’expérience était sympathique !






Ici, pas d’habitants = pas de 4G. Heureusement, un bateau voisin nous partage sa connexion satellite. Pratique pour envoyer des messages, mais surtout pour récupérer la météo et les horaires de marées afin de planifier notre sortie et notre prochaine escale à Katiu.

Retour vers les passes et snorkeling

Après quelques jours, nous décidons de retourner vers les passes. Cette fois, le vent est parfait, et nous filons vent arrière avec le génois seul. Deux heures plus tard, nous jetons l’ancre à notre nouveau mouillage.

Nous choisissons cet endroit pour explorer la passe centrale en snorkeling. Paysage totalement différent : les coraux sont moins colorés, mais il y a beaucoup plus de poissons et toujours de nombreux perroquets. il y a étonnamment, peu de requins.


Je suis aux anges et reste deux heures dans l’eau !

En fin de journée, nous partons observer la passe à pied pour analyser le courant et vérifier si Christophe a bien anticipé les horaires – ils varient souvent selon les sites, la lune, la houle et des tas d'autres choses !


Je cuisine nos derniers légumes: un butternut qui s'est bien conservé. Les carottes et les aubergines ont vite pourri sans frigidaire. remarquez mon astuce pour éplucher les oignons sans pleurer 🤣



Un spectacle céleste inoubliable

La nature nous réserve une magnifique surprise : une éclipse de lune ! Heureusement, Christophe avait vu l’info grâce à la connexion satellite de notre voisin.

Nous admirons ce spectacle unique, confortablement installés sur le bateau, punch planteur à la main. Un moment magique… même si le petit clapot m'empêche de prendre des photos !

Demain, au levé du jour, cap sur Katiu !





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