La traversée de Huahine à Mooréa
Après avoir levé l’ancre peu avant 9 heures, nous avons quitté Huahine en longeant ses côtes, le moteur ronronnant doucement. Le vent s’est levé lorsque nous avons pris le large, un petit souffle à 10 nœuds qui, de travers, nous a permis d’avancer tranquillement à 4,5 nœuds. La mer était belle, et l’horizon, dégagé. Tout semblait prometteur pour une traversée paisible. Mais, comme souvent en mer, les choses ont changé.
La nuit est tombée, et avec elle, les orages se sont abattus. Le vent jouait avec nous, changeant sans cesse de direction et de force. Mon premier quart, de 20 h à minuit, a été tout sauf reposant. Les éclairs illuminaient l’horizon, et la mer agitée faisait danser le bateau dans tous les sens. Christophe, prenant la relève, a eu deux heures de répit avant que les éléments ne se déchaînent à nouveau. La nuit fut longue, et les "quarts de couche" étaient bien secoués. Lorsque je suis remontée sur le pont à 4 h, après peu de sommeil, l’air était encore lourd, mais la mer semblait enfin se calmer.
Le lever du jour m’a offert un spectacle apaisant. Mon thé chaud entre les mains, j’ai savouré ce moment de calme après la tempête. Moorea se dessinait à l’horizon.
Après avoir levé l’ancre peu avant 9 heures, nous avons quitté Huahine en longeant ses côtes, le moteur ronronnant doucement. Le vent s’est levé lorsque nous avons pris le large, un petit souffle à 10 nœuds qui, de travers, nous a permis d’avancer tranquillement à 4,5 nœuds. La mer était belle, et l’horizon, dégagé. Tout semblait prometteur pour une traversée paisible. Mais, comme souvent en mer, les choses ont changé.
La nuit est tombée, et avec elle, les orages se sont abattus. Le vent jouait avec nous, changeant sans cesse de direction et de force. Mon premier quart, de 20 h à minuit, a été tout sauf reposant. Les éclairs illuminaient l’horizon, et la mer agitée faisait danser le bateau dans tous les sens. Christophe, prenant la relève, a eu deux heures de répit avant que les éléments ne se déchaînent à nouveau. La nuit fut longue, et les "quarts de couche" étaient bien secoués. Lorsque je suis remontée sur le pont à 4 h, après peu de sommeil, l’air était encore lourd, mais la mer semblait enfin se calmer.
Le lever du jour m’a offert un spectacle apaisant. Mon thé chaud entre les mains, j’ai savouré ce moment de calme après la tempête. Moorea se dessinait à l’horizon.
Je pourrais vous faire rêver avec une arrivée baignée de lumière mais non, c'est sous la pluie que nous avons franchi la passe, mouillant finalement près de la baie de Cook. Peu importe, même sous la pluie, Moorea reste majestueuse. Les montagnes, enveloppées de brume, et le lagon, d’un bleu profond, avaient une beauté sauvage et mystérieuse.
Après mon bain matinal dans le lagon pour me dégourdir les jambes et me remettre l'estomac en place, j’ai eu la surprise de voir un requin dormeur qui était assoupi au fond de l'eau. Malheureusement, je n’avais pas ma GoPro, mais la vision restera gravée dans ma mémoire.
Le lendemain, nous avons eu le plaisir d’accueillir nos amis Gogo et Weena, venus tout droit de Tahiti pour passer la journée avec nous. Entre discussions autour de nombreuses Hinaho (bière locale), un petit restau et un bon bain, ce fut un moment très chaleureux.
Le lendemain, nous avons eu le plaisir d’accueillir nos amis Gogo et Weena, venus tout droit de Tahiti pour passer la journée avec nous. Entre discussions autour de nombreuses Hinaho (bière locale), un petit restau et un bon bain, ce fut un moment très chaleureux.
Christophe ne pouvant toujours pas marcher, j'ai été me défouler en marchant seule , à mon rythme. J’avais repéré une antenne perchée sur une colline, dans une vallée verdoyante, et j'ai décidé de m’y aventurer. Après deux heures de montée bien raide, j’ai atteint le sommet. La vue valait tous les efforts : le lagon s’étendait en contrebas, d’un bleu éblouissant, entouré des montagnes vertigineuses. Je suis restée un long moment, respirant l’air pur et savourant cette solitude en pleine nature.
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Parfois le chemin était bien marqué parfois la vegetation m'arrivait à la taille ! |
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On voit Sercul ! |
Plus tard, nous nous sommes enfoncés dans le fond de la baie de Cook afin de faire de l essence. Cela nous a permis d admirer le paysage, puis nous avons franchi la passe pour aller dans l'autre baie.
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On dirait une femme qui prie, le visage tourne vers le ciel |
Notre mouillage près de la baie de Cook était agité, rendant la vie à bord inconfortable. Nous avons donc décidé de nous déplacer vers la baie d’Opunohu, longeant l’extérieur de la barrière de corail, car le lagon n’est pas assez profond pour notre bateau. Là, nous avons trouvé un véritable paradis : une plage de sable blanc bordant un lagon turquoise, avec en toile de fond des montagnes imposantes. Le cadre était tout simplement grandiose.
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Baie d'Opunohu |
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Mont Rotui et notre mouillage |
Au fond de la baie, nous avons découvert une ferme de crevettes grâce à des voileux rencontrés sur la plage. Rien ne vaut des crevettes fraîches, directement de la source, et elles étaient délicieuses !
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La dent de requin symbole de Mooréa |
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Élevage de crevettes |
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Petite plage de sable noire |
Magnifique merci petite sœur 😘
RépondreSupprimerIncroyable, grandiose est le vrai mot! Merci de partager ces merveilles. Liliane
RépondreSupprimerHello belle soeur photos superbes et commentaires géniaux.Tu dois écrire un livre à ton retour en reprenant toutes tes aventures.Bisous.JL
RépondreSupprimerMagnifiques tes photos et commentaires bien sympathiques
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