Maupiti, côté lagon

 Avec la tendinite/ entorse de Christophe qui limite ses déplacements à pied, nous avons poursuivi notre exploration du lagon en bateau. Un matin, nous nous sommes rendus à la fausse passe pour faire du snorkeling. Honnêtement, ce n’était pas exceptionnel. La visibilité était moyenne et la faune marine assez discrète. Nous avons tout de même pris le temps de marcher un peu sur le platier, en bordure de la barrière de corail, à marée basse. Le paysage reste fascinant, et je vous laisse en juger par vous-même grâce aux vidéos que j’ai capturées.

Lors d’une promenade sur un motu proche de la passe, nous avons eu la chance de faire une rencontre aussi spontanée que sympathique. Une charmante Polynésienne, habitante de l’île, nous a abordés et, de fil en aiguille, elle nous a fait visiter son terrain. Elle nous a même proposé de cueillir une noix de coco fraîche, que nous avons dégustée ensemble sur place. Ce genre de moments simples mais riches en échanges est ce qui rend notre voyage si agréable.

Christophe cueillant les noix de coco

Nous sommes retournés plusieurs fois sur le spot où nous avions observé les raies manta au début de notre séjour, mais sans succès. Nous réalisons à quel point nous avons eu de la chance de les voir dès les premiers jours. Il semblerait que, depuis l’arrivée de nombreux visiteurs pour les fêtes de fin d’année, les mantas se fassent plus discrètes, probablement dérangées par l’affluence inhabituelle. Ou bien peut être ont elles été reveilloner à Bora Bora 🤣😂

Cependant, nous avons eu droit à une autre surprise sous-marine : des raies pastenagues, très câlines.  Une expérience que j'ai beaucoup aimée.

Entre nos excursions dans le lagon et les averses fréquentes, j’ai profité de ce mois passé à Maupiti pour me lancer dans une tâche que je m’étais fixée depuis un moment : repeindre la ligne d'élégance de Sercul, le bateau de Christophe. Cela m’a pris du temps, entre le ponçage et le rebouchage des trous avec du mastic, mais j’ai enfin réussi à redonner un coup de neuf à cette bande décorative. Elle est désormais d’un joli bleu, et je dois avouer que cela donne une allure bien plus élégante au bateau. Christophe était ravi du résultat, et moi fière d’avoir mené cette petite mission à bien.

avant / après

Les va'as aiment bien surfer sur la vague du zodiac

Au revoir Maupiti, notre coup de cœur polynésien

Après un mois passé au mouillage en face du village, il est temps de dire au revoir à Maupiti. La nature ici ne cesse de nous surprendre, même sous l’eau ! En me préparant au départ, j’ai découvert qu’une véritable forêt d’algues de plus de 20 cm s’était installée sur l’hélice. Cela tombait bien : Christophe avait acheté une bouteille de plongée avant notre départ, et c’était l’occasion idéale de la tester. Grâce à elle, j’ai pu nettoyer l’hélice sans trop de difficulté. Une tâche essentielle avant de reprendre la mer.

Nous quittons Maupiti avec des souvenirs plein la tête et une affection particulière pour cette île sauvage et authentique. La vie ici est simple, rythmée par les petites courses, les rencontres chaleureuses et des expériences inoubliables.

Ce mois passé sur l’île nous a offert des instants magiques :

- Nager avec les majestueuses raies manta, une expérience qui restera gravée dans ma mémoire.

- Découvrir la douceur des raies pastenagues, curieuses et étonnamment câlines.

- Gravir le sommet de Maupiti, avec sa vue à couper le souffle sur le lagon et les motus alentour.

Chaque jour, nous avons été émerveillés par la beauté du lagon, dont les nuances de bleu semblent infinies. Que ce soit sous le soleil éclatant ou après une averse tropicale, le paysage restait un enchantement permanent.

Au levé du jour, le jour de notre départ

Passage de la passe

Nous partons avec une pointe de nostalgie, mais surtout avec le sentiment d’avoir vécu un moment privilégié dans ce petit paradis préservé. Maupiti restera, sans aucun doute, l’un de nos plus grands coups de cœur polynésiens.