Raiatea

 Nous avons quitté notre magnifique mouillage de la baie d Avea à regrets. Nous serions bien resté  une journée de plus mais la météo annonce une houle de 3 à 4 m pour lundi et un vent fort, il est donc plus raisonnable ( et plus confortable) de partir dimanche.

La houle qui se brise sur la  barrière de corail

Voilà les vagues qu’il y a en bordure de passe ! Il y avait des surfer.  Il vaut mieux ne pas rater la passe !

Nous laissons Huahine sous la pluie

La traversée vers Raiatea fut agréable,  sur un seul bord en 3/4 arrière avec  une moyenne de 5 noeuds. On a eu quelques grains dont un au moment de renter dans la passe de Raiatea qui a fait monter la tension, mais au final pas de soucis.

Avec un départ à 10h20, nous avons pris un corps mort dans la baie de Faaroa à 15h45.

Le lendemain nous avons remonté en annexe la rivière qui se situe au fond de la baie. Quel changement de cadre !!! Hier les bleus du lagon et aujourd'hui on se serais cru en Amazonie. On a pu aller jusqu’à un jardin botanique que nous avons visité.  En face il y a le faa pu ( jardin) d’Alexis. Un personnage connu des guides qui a même acceuillit Koh Lanta.  Il nous a fait visité son jardin et nous sommes répartis avec des bananes, des fruits de la passion, du gingembre et du curcuma.

Lavage des racines de taros

Après le déjeuner, nous avons appareillé  pour se rapprocher du chantier qui est de l’autre côté de Raitea. Nous avons essayé un mouillage idyllique près d’un îlot en bordure de la barrière de corail mais les vents étaient forts et la houle passait au dessus de la barrière rendant le mouillage trop agité.

Nous avons essayé un autre endroit où il y avait d’autres bateaux mais là encore après avoir mouillé, nous avons décidé que nous étions en plein vent et qu’il valait mieux se rapprocher de la terre. Seulement voilà, en remontant l’ancre, la chaine était bien coincée dans des patates. Après plusieurs essais infructueux de Christophe pour se dégager, j’ai du aller à l’eau. Je savais qu’il y avait trop de fond pour plonger jusqu’à 12 m mais j’espérais voir et guider Christophe.  Pas de chance j’avais une visibilité d’un mètre ! Quel stress ! J’ai bien cru qu’on ne s’en sortirait pas. La patate était énorme. Finalement après plusieurs plongées, j’ai pu appercevoir la chaîne et indiquer à Christophe dans quelles directions tirer. On a eu chaud ! Et le guindeau aussi ...

On a donc mouillé en face du chantier prêts pour notre sortie de l’eau le 15 au matin. Ça a soufflé fort toute la nuit mais au matin,  on a pu trouver une accalmie pour enlever le génois et la grande voile.