Hapatoni 2

Nous retrouvons le village d Hapatoni que l’on  aime beaucoup.

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Les artisans sont au travail partout sur le front de mer ou dans leur maison. Nous rendons visite à Cyril qui est en plein travail. Il sculte sur os et sur le rostre de l’ espadon. Il rajoute parfois du bois ou de la nacre comme décoration 

Rostres d espadons

Un fémur de vache brut et sculpté 

Cyril à l œuvre 

Sculpture de Tikis sur bois 

Les femmes exposent sous le faré communal car un bonitier doit amener des touristes.

Le travail de Cyril

Nous avons rendu visite au habitants de la belle maison rouge qui domine la baie. C est leur fille qui tient la belle pension à Ua Pou. Ils ont une vue magnifique et ont un cabanon pour recevoir des touristes. Ils nous ont offert une limonade et était content de discuter

Noix de Tamanou qui sèchent pour faire de l’huile

Vue de la croix sur notre petite baie de mouillage 

Un chasseur partant chasser le cochon sauvage

Séchage du coprah , la chaire de la noix de coco que l’on sèche au soleil

J’adore leurs éviers en plein air

Il n’y a pas d’épicerie  à Hapatoni et nous n’avions plus de viande rouge, élément indispensable pour Christophe. Il achète de la viande congelée d’Uruguai que l’on trouve dans presque toutes les épicerie à un prix raisonnable. Comme nous n’avions pas pu débarquer  à Vaitahu , nous avons décidé d’y aller à pied, environ 3h de marche, 8 km seulement mais 400 m de dénivelé ! 

La route est bordée d’une végétation luxuriante magnifique et grimpe raide pour franchir les différents cols. Elle est cimentée que dans les parties raides.

Deux voitures sont passées dans l’autre sens ce qui ne les a pas empêchée de s’arrêter pour discuter. Le premier chauffeur était mort de rire de nous voir marcher sur une route aussi raide.  Il faut dire que les marquisiens ne marchent pas, ou un minimum. Dans les villes les plus civilisées ils ont parfois des  vélos électriques dont ils se servent comme de scooter, sans pédaler... Le deuxième chauffeur nous a donné des goyaves pour la route.

Peu après le départ, on a pris un petit grain.  On s’est dit que quitte à arriver trempé,  autant que ce soit par la pluie que de transpiration et que finalement c’était mieux que de marcher en plein cagnard. Mais le petit grain c’est transformé en grosse pluie tropicale et a duré jusqu’à notre retour, ce qui n’était pas idéal ! 

Le restaurant Jimmy était malheureusement fermé, on a donc mangé dans un snack et ce n’était pas terrible.

Au retour, on était presque arrivés en haut du col lorsqu’on a eu la chance de voir passer un camion de la mairie qui nous a pris jusqu à 

Hapatoni 😃 .

Le village se préparait pour acceuillir le bateau de croisière Gaugin (danses , chants, couronnes de fleurs ect) et je pensais pouvoir profiter de la fête. Malheureusement la météo en a décidé autrement puisque la houle augmentait et qu’il était plus sage d’aller mouiller de l’autre côté, dans la baie Hanateio. Nous sommes partis  vers 15h30.

On a appris le lendemain que finalement les touristes du Gaugin n’avaient pas pu débarquer à cause de la houle. C’est la première fois que ça arrive à Hapatoni et c’est une déception et un manque à gagner pour ce petit village qui vit de son artisanat. 

Les sacs de coprah sont prêts à être embarqués sur le Taporo pour faire route sur Tahiti