La traversée Sicile Sardaigne

 On est parti à 8h 20 et avons eu la chance d avancer à la voile pendant 3 heures et puis plus rien. La mer était d’ huile. C’était impressionnant !

Pour une fois c’est Michel qui a décidé de mettre la ligne à l’eau. Depuis le début c’était  plutôt moi et vu que rien n’avait mordu, j’en a ait un peu marre. Michel n’avait même pas fini de dérouler a ligne, qu’un poisson à mordu ! Ca nous a fait un bon dîner ! 

Coucher de soleil sur une mer d’huile

Lever de soleil

En arrivant sur les côtes de la Sardaigne, au lever du soleil, on a été mouiller près d’une plage pour se reposer et nager

L’après midi, c’est sous la pluie que nous avons fait les 3 heures de navigation qu’il nous restait avant d atteindre Cagliari. Le temps reflétait bien mon état d’âme et je laissais la pluie fouetter mon visage.

Le voyage se termine ici pour moi avec beaucoup de tristesse mais je ne supporte plus la tension qui règne à bord depuis plus d’un mois. Anne et JP ayant fait le choix de ne pas débarquer, voulant finir l’aventure coûté que coûte,  c est moi qui débarque. La tension qui règne à bord me rend malade et je ne veux pas y laisser ma santé.
Je prends donc un avion direct de Cagliari pour rentrer chez moi.

Malgré les difficultés relationnelles  ce fut un très beau voyage qui me laissera de beaux souvenirs notamment de navigation à la voile.

Sud sicile

 

Nous avons opté pour le tour de la Sicile par le sud.

Notre itinéraire  à partir de Syracuse

Il n’y a plus de mouillages possibles car la côte est rectiligne. On dort donc dans les ports  à 60 ou 80 € la  nuit mais surtout sans le plongeon pour se réveiller le matin et ça me manque !

Depuis Syracuse, il y a eu  beaucoup de pannes électroniques, la girouette puis le pilote ... Michel passe son temps à chercher l’origine des pannes puis à les réparer.

On a fait escale à San Leone pour visiter la vallée des temples

La ville d’Agrigento en arrière plan

Au cours d’une escale pour déjeuner et se baigner il y avait plusieurs spécimens de ces grosses méduses 

Petite vidéo de cette magnifique méduse : https://youtu.be/v64vATGKpjE

Sciacca dont la spécialité est la céramique 

Je n’ai pas trouvé ces villes du sud de la Sicile très intéressantes. C’est pauvre et délabré pas beaucoup d’intérêts 

Michel a choisi l option d’aller directement aux iles qui se situent à l’ouest de la Sicile à 7 km au large de Marsala. On zappe ainsi Marsala une grande ville sans grand intérêt.

Nous mouillons au nord de Favignana dans une baie très jolie. Le problème c’est qu’on est dimanche et qu’il y a foule. On est sensé mouiller aux bouées mais il n’y en a aucune de disponible. On attendra à l’écart que la foule s’en aille, beaucoup de petits bateaux à la journée, avant de remouiller plus prêt. 

On a eu un bel orage sans trop de vent mais qui nous a offert par la suite un spectacle féerique d’arc en ciel et de danse de nuages aux tons orangés.

L’approche de l’orage

La nuit fut très mouvementée cat l’orage à créer un forte houle de fond : https://youtu.be/WZnec0b10wk

Le lendemain on a fait escale au village de Favignana qui fut florissant à la fin du siècle dernier grâce à la pêche au thon. C’est très touristique et très cher.

On s’est bien fait avoir au port car on a payé 5 € pour rester le temps de faire des courses 3 ou 4h . En fait on est resté un peu plus longtemps et il nous a fait payé  50 € supplémentaire  ! Pas cool !

On a fait du cabotage pour découvrir le reste de l’île et mouiller dans un endroit plus tranquille avant de faire la traversée  vers la Sardaigne le lendemain.

On était accroché à une bouée pour 35 €.

L’ile de Favignana 

Traversée Grece - Italie

Nous avons quitté le sud de Zakyntos à 4h du matin par temps calme. Nous avions déjà très mal dormi cette nuit là et JP s’activait déjà sur le pont à 3h 30 du matin bien qu’ il ait été décidé  que nous prenions le 1er quart. 

Au début nous naviguions à 7 noeuds au moteur et avec la grande voile. Nous avions le vent dans le pif et il augmentait au fur et à mesure que la nuit approchait. On a pris des riz. La mer était très agitée . La nuit fut difficile. Michel et moi étions de quart de minuit à 3h du matin. On a donc essayé de dormir un peu avant, sans même avoir envie de dîner avant. Il y avait des creux de 3 m et il était très scabreux de se déplacer dans le bateau. J’ai sûrement rajouté quelques bleus à ma collection  !

Il n’y a que Michel qui était bien. Anne était limite. JP était bien malade et perso, malgré le patch de Scopodermine j’ai aussi nourri les poissons à 2 reprises. A la fin de notre quart Michel est descendu dormir dans la cabine mais perso, j’ai préféré rester dans le cockpit à l’air libre pour dormir.

Impossible de prendre des repas à table dans ces conditions, c’était plutôt chacun son bol !

L’après midi, le vent et la mer se sont calmés et ce repos a été bien apprécié.  Nous sommes arrivés vers 20 h le lendemain avec heureusement aucun problème pour avoir une place au port de Syracuse. 

La traversée a duré 40 heures au lieu des 35 heures à l’aller car on devait parfois ralentir pour éviter que le bateau  tape trop dans les vagues.

Nous avons offert un peu de repos à ce petit oiseau en plein milieu de la grande bleu.
On a vu aucun bateau jusqu’à l’approche de la Sicile.

L’arrivée sur Syracuse avec le fort qui protège la vieille ville

Cette fois-ci nous avons pu visiter le château Maniace  ainsi que les remparts qui protégeaient cette petite île d’Ortagio. C’est magnifique!

Le matin au réveil, on a cru qu’ils avaient bouché le port

Mais ce n’était qu’une ville flottante !