Le moment du départ est arrivé. Sur les petites îles, tout semble plus simple : le taxi vient me chercher à peine 1h15 avant le vol, pas de bouchons à craindre, et seulement 15 minutes de route pour rejoindre l’aéroport.
À l’enregistrement, je m’en sors plutôt bien malgré mes excédents de bagages. Sur Air Moana, ils sont cools — et ma carte de plongée me sauve : elle me donne droit à 5 kg supplémentaires, bien utiles !
Escale émotion à Nuku Hiva
Le vol vers Nuku Hiva, au nord des Marquises, ne dure qu’une demi-heure… mais ils trouvent quand même le temps de nous servir une boisson. En descendant de l’avion, je suis envahie par l’émotion : c’est là que Christophe m’avait accueillie en décembre 2023, collier de fleurs autour du cou, au tout début de cette aventure.
Après cette escale, nous redécollons pour environ 3 heures de vol en direction de Tahiti.
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survol de Ahe aux Tuamotu |
Raclette tropicale et live music
À Tahiti, je suis accueillie par Gogo, un ami de mon fils, chez qui je passe ces quelques jours de transition. Le soir même, il m’emmène à la montagne, à 600 mètres d’altitude. C’est la chute brutale des températures : 23°C seulement ! Et pour parfaire cette ambiance alpine… une raclette ! Oui, une raclette à Tahiti, vous avez bien lu.
La soirée se poursuit avec un concert hommage à Sade, joué par un ami de Gogo et son groupe. Une ambiance chaleureuse et des vibrations live qui me font chaud au cœur.
Derniers instants à Tahiti
Le lendemain, la pluie ne faiblit pas, comme depuis trois semaines ici. Nous sortons simplement pour quelques courses et un bon restaurant, puis on chill tranquillement l’après-midi.
Cap sur Paris, puis Nice
Lundi matin, lever très (trop) tôt : 5h20 direction l’aéroport pour mon vol Air France.
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les bateaux au mouillage me rappellent ce que je quitte ... |
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les inondations en bord de piste |
Le décollage se fait à l’heure, et le service à bord est rapide. Mon estomac était plutôt à l'heure du petit déjeuner mais non, on nous sert le déjeuner !On me propose du champagne… que j’accepte volontiers, même s’il est à peine 9h du matin. Mais que voulez-vous, c’est fait pour ça, les décalages horaires !
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Papeete |
L’incertitude plane
Une fois au sol, l’incertitude s’installe : allons-nous devoir débarquer ? Changer d’équipage ? Dormir à Tahiti encore une nuit ? Finalement, l’attente dure une heure — le temps du plein de carburant, et nous repartons.
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Ranguiroa et Tikehau |
Nous arrivons à Los Angeles avec 4 heures de retard, et en repartons avec 5 heures. Autant dire que ma correspondance à Paris est perdue… comme pour 127 autres passagers.
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Los Angeles by night |
Heureusement, Air France gère la situation avec efficacité. Une dizaine de personnes aux guichets nous accueillent et nous distribuent une trousse de dépannage (t-shirt, brosse à dents, crèmes diverses), une lunch box, et surtout… une nuit à l’hôtel. Et pas n’importe lequel : le Hilton ! Les premiers ont eu l hotel Ibis jusqu'à ce qu'il soit complet !
Après 6 mois de vie sur un bateau, autant dire que la douche chaude et le lit douillet sont des petits miracles.
Retour à la maison
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les iles de Lérins et Cannes |
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le cap d'Antibes |
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Antibes |
FIN