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01 mai 2025

Retour en France

 

Le moment du départ est arrivé. Sur les petites îles, tout semble plus simple : le taxi vient me chercher à peine 1h15 avant le vol, pas de bouchons à craindre, et seulement 15 minutes de route pour rejoindre l’aéroport.

À l’enregistrement, je m’en sors plutôt bien malgré mes excédents de bagages. Sur Air Moana, ils sont cools — et ma carte de plongée me sauve : elle me donne droit à 5 kg supplémentaires, bien utiles !





Escale émotion à Nuku Hiva

Le vol vers Nuku Hiva, au nord des Marquises, ne dure qu’une demi-heure… mais ils trouvent quand même le temps de nous servir une boisson. En descendant de l’avion, je suis envahie par l’émotion : c’est là que Christophe m’avait accueillie en décembre 2023, collier de fleurs autour du cou, au tout début de cette aventure.

Après cette escale, nous redécollons pour environ 3 heures de vol en direction de Tahiti.


survol de Ahe aux Tuamotu



Raclette tropicale et live music

À Tahiti, je suis accueillie par Gogo, un ami de mon fils, chez qui je passe ces quelques jours de transition. Le soir même, il m’emmène à la montagne, à 600 mètres d’altitude. C’est la chute brutale des températures : 23°C seulement ! Et pour parfaire cette ambiance alpine… une raclette ! Oui, une raclette à Tahiti, vous avez bien lu.


La soirée se poursuit avec un concert hommage à Sade, joué par un ami de Gogo et son groupe. Une ambiance chaleureuse et des vibrations live qui me font chaud au cœur.



Derniers instants à Tahiti

Le lendemain, la pluie ne faiblit pas, comme depuis trois semaines ici. Nous sortons simplement pour quelques courses et un bon restaurant, puis on chill tranquillement l’après-midi.



Cap sur Paris, puis Nice

Lundi matin, lever très (trop) tôt : 5h20 direction l’aéroport pour mon vol Air France.



les bateaux au mouillage me rappellent ce que je quitte ...

les inondations en bord de piste

Le décollage se fait à l’heure, et le service à bord est rapide. Mon estomac était plutôt à l'heure du petit déjeuner mais non, on nous sert le déjeuner !On me propose du champagne… que j’accepte volontiers, même s’il est à peine 9h du matin. Mais que voulez-vous, c’est fait pour ça, les décalages horaires !


Papeete



À peine le déjeuner servi, le commandant de bord nous annonce un demi-tour vers Tahiti. Un passager en EVASAN (évacuation sanitaire) est dans un état critique.



J’espérais revenir un jour à Tahiti… mais pas aussi vite !


L’incertitude plane

Une fois au sol, l’incertitude s’installe : allons-nous devoir débarquer ? Changer d’équipage ? Dormir à Tahiti encore une nuit ? Finalement, l’attente dure une heure — le temps du plein de carburant, et nous repartons.


Ranguiroa et Tikehau



Nous arrivons à Los Angeles avec 4 heures de retard, et en repartons avec 5 heures. Autant dire que ma correspondance à Paris est perdue… comme pour 127 autres passagers.

Los Angeles by night

Heureusement, Air France gère la situation avec efficacité. Une dizaine de personnes aux guichets nous accueillent et nous distribuent une trousse de dépannage (t-shirt, brosse à dents, crèmes diverses), une lunch box, et surtout… une nuit à l’hôtel. Et pas n’importe lequel : le Hilton ! Les premiers ont eu l hotel Ibis jusqu'à ce qu'il soit complet !

Après 6 mois de vie sur un bateau, autant dire que la douche chaude et le lit douillet sont des petits miracles.





Malheureusement, je dors peu à cause du décalage horaire… mais je profite pleinement du superbe buffet du petit déjeuner avant de reprendre mon avion à 8h40.


Retour à la maison

les iles de Lérins et Cannes

le cap d'Antibes

Antibes


À Nice, mon amie m’attend, et je retrouve enfin mon appartement. Je savoure le confort retrouvé. Fini les réveils à l’aube pour nager avec les dauphins ou les raies mantas, mais je garde en moi toutes ces expériences inoubliables.

                                                                      FIN